mercredi 28 novembre 2012

Louga Basket Club , l'espoir de toute une Région

La saison 2012 / 2013 du Championnat national de Basket Ball débutera finalement le 30 novembre 2012 . Louga Basket club est dans la poule B avec Duc , As Douane , Us Rail, Us Gorée, Sibac, Saltigué . Une poule très relevés avec  ces ténors du basket ball sénégalais comme DUC et Douane . 

Depuis le sacre de l'Union Sportive de Louga en coupe du Senegal en 2007 , la région de louga cherche à redonner blason au basket lougatois, un défit qu'entend relevé Louga Basket Club dans une saison qui s'annonce difficile. Mais Louga BC comptera sur le soutien de son public .

le programme de la 1ere journnée est comme suit: 

SIBAC / AS DOUANES

US GOREE / DUC

 US RAIL / SALTIGUE

Louga BC est  exempté pour la première journée 



 



lundi 26 novembre 2012

ASC DIAWRINE sacrée championne des Navétanes à Louga.

Après une entrée difficile dans les phases de groupes des navétanes à Louga , l'ASC DIAWRINE à réussit à ramporté la finale dans le département de Louga en battant l' ASC DIALLORE presque invaincu jusqu' à la finale 3 buts à 0 . ce sacre vient après quatre (4) ans de course au près de son passé glorieux.
Pour rappel, dans son palmarès, l'ASC DIAWRINE a inscrit 4 trophées départementaux, 5 au niveau régional, 8 en cadets (phases régionales, 10 en cadets (phases départementales), 1 en cadets en phases nationales et 1 en séniors (phases nationales). cette équipe a été redoutable durant plus d’une décennie du fait de la valeur de ses dirigeants et aussi la formation a eu une base sociale avec le soutien constant de « modou-modou » et de jeunes cadres toujours prêts à s’investir pour hisser l’équipe au sommet. l'ASC DIAWRINE a véritablement connu ses années de gloire entre 1997 et 2007, lorsqu’il a remporté l’essentiel de ses trophées.

Le Musée des percussions de Louga sera inauguré en marge du FESPOP (directeur)

Le Musée des percussions de Louga (Nord) sera inauguré en marge de la 12ème édition du Festival international de folklore et de percussion (FESPOP), qui s’ouvre le 20 décembre prochain, dans la capitale régionale, a annoncé mardi Boubacar Sarr, directeur de ce festival.

Le musée est construit dans le village du FESPOP, à l’Ouest de la ville de Louga. Il est équipé par la Coopération technique belge, la région de Wallonie précisément, a indiqué M. Sarr lors d’un comité départemental de développement (CDD) sur les préparatifs du festival.La réunion s’est déroulée dans la salle de conférence de la préfecture, en présence du préfet de Louga, Ange Faye, et des représentants de plusieurs services départementaux concernés par la manifestation.Le festival sera organisé cette année sur le thème : ''Diversité, responsabilité et développement durable''. L'édition 2012 sera marquée par une décentralisation de l’évènement dans les localités de Ndande et Keur Momar Sarr, a souligné le directeur du FESPOP.Une foire régionale dédiée aux produits artisanaux, organisée en partenariat avec la Chambre des métiers et la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Louga, rythmera aussi le festival.Selon le directeur du festival, la manifestation, qui sera organisée sous le parrainage du ministre du Tourisme et des Loisirs, Youssou Ndour, verra la participation d’artistes du Sénégal, de la sous-région et d’Europe.

Bamba Toure

Louga : le comité d'organisation de la Ziarra annuelle de la famille Oumarienne liste ses besoins

Louga, 19 nov (APS) – Le comité d’organisation de la 49ème édition de la Ziarra annuelle de la Famille omarienne de Louga (203 km, Nord) a listé lundi les besoins nécessaires à la bonne organisation de la manifestation prévue les 11 et 12 janvier prochain dans la capitale du Ndiambour, a constaté l’APS, lundi.



Le comité d’organisation de la manifestation, qui sera dédiée à Thierno Mountaga Daha Cheikhou Oumar Foutiyou Tall, a exprimé lesdits besoins au cours d’un Comité régional de développement (CRD) organisé au domicile du khalife de la famille, Thierno Bassirou Mountaga Daha Tall.

La réunion s'est déroulée sous la présidence du gouverneur de la région, Moubarack Seck, et en présence d’autres représentants de services régionaux concernée par la manifestation.

Les organisateurs de cette manifestation religieuse à laquelle des centaines de fidèles prennent habituellement part, ont notamment émis le souhait de disposer du Stade municipal Djiby Diouf dit "Watel", afin d’y tenir la cérémonie officielle.

Diverses autres demandes ont également faites à la Société nationale d’électricité (SENELEC), la Sénégalaise des eaux (SDE) et la Société nationale des télécommunications (SONATEL). Ces sollicitations ont notamment porté sur la mise hors délestage de la zone pendant l’évènement, la disponibilité en eau et une connexion internet à haut débit.

Les services concernés par la couverture sanitaire de l’évènement ont, pour leur part, assuré de leur disponibilité à reconduire le même dispositif élaboré lors de la précédente édition.

Sur le plan sécuritaire, les organisateurs ont souhaité disposé d’un service de sécurité composé de 200 policiers.

Le gouverneur de la région a, de son côté, promis d’œuvrer à la réussite de la ziarra à travers la mobilisation des services administratifs et techniques locaux, tout en écartant pas la possibilité de saisir la tutelle en vue d’une satisfaction des besoins émises par le comité d’organisation.

AKS/SAB

Projet d’implantation d’une usine de démantèlement de bateaux à Potou

Mamadou Ba, président du Conseil régional de Louga

L’implantation d’une usine de démantèlement de bateaux à Potou a installé la polémique dans la région de Louga. Soutenu par le Conseil régional de Louga, ce projet prévu sur le littoral suscite des craintes chez les populations. Outre les pertes d’emplois, les conséquences désastreuses sur l’environnement inquiètent. Mais pour le président du Conseil régional de Louga ce projet participe à la création d’un tissu industriel à Louga.

Le Conseil régional de Louga soutient le projet de démolition de navires de Ferrometal. Quels sont les avantages attendus de ce projet ?
Si vous vous référez au document de politique économique régionale élaboré en 2009 après l’installation de la nouvelle équipe du Conseil régional, paru dans le quotidien Le Soleil, vous verrez bien que l’un des axes importants était : la promotion de l’investissement privé et du partenariat avec le secteur privé.
La région s’était donné pour la première fois comme ambition d’attirer les capitaux étrangers pour créer un 
tissu industriel régional sans lequel aucune politique de création d’emploi ne pouvait réussir à Louga.

Le projet Ferrometal compte occuper 315 hectares de terre sur le littoral. Quelle est la contrepartie financière de cette attribution foncière ?
La communauté rurale de Leona et le Conseil régional de Louga ont signé avec la Société Ferrometal, respectivement un protocole chacun, dans lequel la contrepartie au bénéfice des populations a été prise en compte da façon exhaustive.
Elle se traduit en termes d’infrastructures sociales de base et de diverses subventions dont celle allouées aux deux collectivités locales sous forme d’appui budgétaire de 2000 000 d’euros par an /chacune pendant la durée du fonctionnement de l’usine.

Les promoteurs du projet promettent la création de 5 000 emplois, mais le projet risque aussi de détruire des emplois liés à la pêche, au maraîchage et à l’élevage. Que comptez-vous faire pour préserver les intérêts des populations ?
La confusion que vient lever l’évaluation d’impact environnemental stratégique approuvée par le comité technique régional, évidemment suite à un débat sérieux, sincère et instructif, est celle qui consiste à confondre les vieilles méthodes archaïques et désuètes, qui étaient employées en Inde, il y’a plus de vingt ans, et bannies par l’Union européenne et celle révolutionnaire et inédite proposée par Ferrometal Naval Scrap de Madrid. Après l’évaluation environnementale stratégique, des études approfondies vont être 
menées sur chacune des cinq composantes du projet et validés avant son démarrage.

L’étude d’impact environnemental quoique contestée montre les conséquences désastreuses de ce projet dans l’environnement. Est-ce que cela ne devrait ils pas inciter les autorités locales à la prudence ?
Il faut dire que même les chefs de service régionaux n’étaient pas suffisamment outillés pour apprécier techniquement cette nouvelle technologie qui je le répète est inédite en son genre et prévoit un dispositif efficient de prise en charge des déchets et de préservation de l’environnement

Les services techniques de l’Etat s’opposent unanimement à ce projet ? Sur la base de quel argument ou information le Conseil régional de Louga et le conseil rural de Leona vont à l’encontre de l’avis de ces services techniques ?
Cela n’est pas exact, et je vous renvoie au rapport du comité et au Gouverneur de région de Louga, président du comité restreint mis en place pour intégrer les dernières observations et recommandations de ses membres sur le document validé de l’évaluation environnementale.

L’usine de démolition va entrainer une dissémination dans l’environnement de produits tels que l’amiante, la CFC, le PCB, le mercure, l’ammoniac et d’autres substances toxiques. Avez-vous commandité une autre étude pour mesurer la conséquence de la propagation de ces composés chimiques dans l’environnement ?
Je l’ai dit il y’aura d’autres études spécifiques d’impact qui vont concerner toutes les composantes du projet (voir document joint en annexe).

Des usines de démantèlement de navires respectant les normes environnementales existent en Europe. Pourquoi, selon vous Ferrometal vient s’installer au Sénégal ?
Ferrometal a deux usines similaires en Espagne, et le choix du Sénégal obéit selon les promoteurs, entre autres raisons, à un souci d’économie en réduisant les distances et rapprochant de l’installation portuaire des lieux où se trouvent les épaves potentiels

En Inde et au Bengladesh, la démolition des navires a entraîné la mort de centaines d’ouvriers. Quelles sont les assurances des promoteurs pour éviter de tels accidents de travail ?
C’était il y’a vingt ans, et la technologie a énormément évolué. De vingt mille emplois en Inde à l’époque, on va passer à Cinq mille à Léona (Louga), et cela c’est le fait de l’avancée technologique qui réduit en même temps les interventions humaines à des niveaux de risques où interviennent les robots maintenant.

Certaines personnes présentes à la réunion de la commission expliquent que vous aviez été le représentant de Ferrometal ? Que répondez-vous à cela ?
Je suis Secrétaire Général de Région, mais je suis aussi titulaire d’une maitrise en lettres espagnoles et c’est cela qui a fondé les liens qui existent aujourd’hui entre Mme Cornelia Man, Manager Général de Ferrometal, qui ne parle pas Français et moi-même.

Si de tels propos sont avérés, n’existe-t-il pas un risque de conflit d’intérêts ?
Au contraire, je pense que ceci me met au cœur du processus et me permet d’être le garant des intérêts des populations locales. N’oubliez pas que je suis natif de Louga et donc au milieu des miens. Si jamais ces intérêts venaient à être menacés, je n’hésiterais pas à m’y opposer de toutes mes forces, mais nous pensons qu’il n’y a pas de développement sans audace et que le risque zéro n’existe pas en la matière.


Dossier réalisé par Baye Makébé Sarr